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Par Bonobo31 le 28 Février 2018 à 09:19
Le petit frère de Ryu a disparu ce qui a tendance à le contrarier. Kako a fait sa première nuit en tant que chatte auprès du jeune Ryu. La relation entre Yukine et le professeur Inuzuka est légèrement tendue. Et Kako reçoit toujours d'étranges frissons lorsqu'elle entre en contact avec ce dernier...
La matinée est vite passée au lycée Izune, la police a passé la nuit à chercher des indices sur la mystérieuse disparition du jeune Nagisa. Heureusement, les cours n’ont pas été suspendus car cela aurait commencé à retarder le programme pour les étudiants de plus l’école va entrer en période d’examen donc il est important de ne pas perturber les cours.
La patrouille ne va pas tarder à quitter le bâtiment car ils ne trouvent pas d’indice leur permettant de trouver le petit garçon, toutefois ils sont invités à interroger quelques élèves et professeurs avant de partir.
Monsieur Inuzuka a été invité chez le proviseur afin d’être justement informé qu’il soit possible qu’il se fasse interroger.
« - Ne vous inquiétez pas, ils n’accusent personne et pour l’instant il n’y a pas de suspect. Avant de partir ils vont simplement recueillir quelques témoignages auprès du personnel et des élèves. Si vous pouvez prévenir les collègues que vous croiserez ça m’avancerez beaucoup.
- D’accord, ça tombe bien j’allais justement en salle des profs. Je ferais passer le mot.
- Très bien, bonne journée et bons cours alors. »
En sortant du bureau du proviseur, Inuzuka fait un signe de la tête envers la secrétaire pour la saluer mais il se bloque juste à l’entrée car Yukine allait justement rentrer dans l’administration. Les deux individus restent figés pendant quelques secondes, tout deux repensant à la querelle qui a eu lieu la veille.
« - Je… excusez-moi, j’allais juste chercher des craies car ma prof n’en a plus… S’exclame Yukine gêné d’être devant son professeur.
- Attends Yukine… il faut qu’on parle.
- Monsieur… euh… Yukine fit un coup de tête vers la secrétaire pour lui faire comprendre qu’ils ne pouvaient pas discuter de ça devant elle.
- Hem… Va donc chercher tes craies, j’ai besoin de te parler du cours de sport. »
Yukine va donc chercher les craies dont il a besoin et rejoint comme promis son professeur devant le lycée, même si ils se sont « disputés » il a envie de lui parler.
« - Tu es venu… Commence Inuzuka en regardant Yukine soulagé.
- Oui mais il faut faire vite, on m’attends en cours de latin pour les craies.
- Très bien… Écoutes, cette nuit j’ai réfléchi à ce qui s’est passé et j’ai eu beau me trouver des excuses pour me soulager la conscience, je regrette… Je suis désolé de t’avoir blessé.
- J'apprécie vos excuses, merci. J'ai été surpris de vous voir refuser mon invitation, c’est tout…
- Ce qui s’est passé entre nous dans les vestiaires prouve bien que nous nous aimons. Tu sais lorsque j’ai refusé ce n’était pas méchant, je n’ai pas envie d’inventer une excuse mais le soir j’ai beaucoup de cours à préparer et de copies à corriger. Tu sais toi même que je ne suis pas que professeur de sport. S’explique Inuzuka en s’inquiétant de la réaction de son élève.
- C’est ce que je pensais… on ne pourra jamais rien faire ensemble à part se peloter dans les vestiaires. Le soir vous avez des copies à corriger et moi la journée j’ai des cours à ne pas louper. Expliquez moi comment on peut rester en contact ? On est obligés de se cacher des autres en plus.
- Yukine, ne dit pas ça… J’ai très envie de te revoir moi aussi. Dit-il déçu.
- Moi aussi j’en ai envie, monsieur ! Je ne connais même pas votre vrai prénom, ni votre âge… rien de plus que votre nom de famille et votre profession.
- Tu as raison. Demain après-midi allons boire un café au bar de Tchino ! Lui propose le professeur déterminé.
- Vous voulez qu’on aille à un bar ? Et si quelqu’un nous voyait ?!
- Tu as peur qu’un ami à toi nous voit ?
- Disons que sortir avec son professeur n’est pas très courant… Ce n’est pas méchant, hein.
- Non, je comprends ne t’en fais pas. Écoutes, je t’invite à prendre un café chez moi alors.
- Ç-ç-ça ne vous dérange pas ? Lui demande Yukine incertain.
- Bien sûr que non, et puis comme ça tu auras la preuve que je vis bien seul ! Je t’enverrais mon adresse par texto.
- C’est d’accord, monsieur Inuzuka…
- Allez file en cours, Yukine. » Lui répond le professeur en lui passant une main dans ses cheveux soyeux.
Toucher Yukine lui avait donné une légère vague de frissons ce qui lui remémora ce qui s’était passé dans les vestiaires la fois dernière.
Mais cela lui rappela aussi les curieux frissons qu’il avait eu avec la jeune Kako. Les deux seules fois où il avait eu un contact avec elle, il y avait eu comme une sorte de sensation qui les empêcher de se toucher normalement. Ils ne pouvaient pas avoir de contact normal… mais alors pourquoi ?
Justement, quand on parle du loup Kako était en train de discuter avec son ami Bruno.
« - Trésor, tu as le droit de faire un sport de mec ?
- Un sport de mec ?? Je fais pas un sport de mec ! Puis… il n’y a pas de sport pour les mecs !
- Je sais pas car dans l’équipe de foot et de basket il n’y a que des mecs à part toi maintenant !
- Faut bien quelqu’un pour briser les clichés, non ?
- Oui. Enfin, de toutes façon ce lycée est un peu misogyne…
- C’est surtout le proviseur qui est sexiste, Bruno. Et comme il n’y a personne qui gère ce genre de choses et bien voilà le résultat… Bon sinon, tu as une vue sur un mec ?
- Oh, j’ai une vue sur tout le monde Kako. Mais bon, tu sais le monde n’est pas rempli que de gays ! Alors c’est difficile de trouver un mec des fois.
- J’te le fais pas dire… Rajoute-t-elle accablée.
- Oh, il y a un truc qui te tracasse ma puce ?!
- Non rien, laisse tomber Bruno. » Finit-elle par dire en repensant à la nuit qu’elle avait passé chez Ryu.
Se transformer en chat, se faire pourchasser par des chiens, se faire sauver par un garçon de sa classe et pour finir, le voir torse nu… Qui a déjà vécu une telle nuit ?
La journée se poursuit doucement, au cours d’une pause Yato tente de blaguer avec l’insensible Chaïna.
« - Hé, hé, Chaïna ! Tu sais qui c’est le frère d’Albert Einstein ?! Lui demande-t-il curieux.
- Euh non… je pensais même pas que tu savais qui c’était…
- Bah… c’est Frank ! Lui répond Yato éberlué.
- Frank ?
- Bah oui… Frank Einstein !! Ha ha ha ha !!
- Je suis morte de rire… Lance-t-elle d’un ton lassé.
Aussitôt, la fille aux cheveux couleurs châtaignes se mit à rire discrètement à la blague de Yato.
- Tu trouves ça drôle, Hiyori ? Lui demande Chaïna surprise.
- Oui, un peu quand même… Je n’ai pas pu m’empêcher d’écouter. Dit-elle sous quelques rires retenus.
- Tu… tu as trouvé ça drôle ? Lui redemande Yato outré.
- Si ce genre de blagues peut vous faire rire, alors je vous laisse entre vous ! Je vais retrouver Léonard moi. Lance-t-elle agacée.
- Attends, j’en ai une autre Hiyori… Est-ce tu sais comment une blonde utilise un éventail ?
- Euh, non ??
- Bah… en remuant sa tête ! »
Les deux jeunes gens ne purent s’empêcher de rire aux éclats de cette blague totalement dépourvue d’humour. Yato pouvait ressentir qu’il y avait une certaine alchimie avec Hiyori parce qu’ils riaient tous deux aux mêmes blagues.
« - Plaît-il ? S’exprime soudainement Sothy.
- Oh Sothy ! Tu étais là ? Tu as entendu notre blague sur les blondes ? Je suis désolée…
- Non, c’est moi qui m’excuse ! J’aurais dû lui raconter une autre blague. Dit-il en se montrant désolé.
- Je n’ai pas entendu votre blague, mais vous aviez l’air de bien rire ensemble… Apparemment la plaisanterie portait sur les blondes, hm ?
- Hé hé, oui. Mais ce n’était pas contre toi hein ! Ajoute Yato embarrassé. Si tu veux je t’en raconte une autre ?
- Non ça ira, d’ailleurs on a cours de latin, Hiyori. On devrait y aller !
- Dis Hiyori, je sais qu’il y a un nouveau bar pas loin et apparemment c’est un endroit très sympathique. Je sais que ce n'est pas ce que nous avons l'habitude de faire mais on pourrait y aller pour faire des devoirs ensemble ? Lui revendique Yato légèrement hésitant.
- Je suis toujours là… Cite la blondinette comme si elle était invisible.
- Mais… euh… on a aucun cours en commun, Yato. Répond Hiyori confuse par la demande du jeune homme.
- Bon… je vous laisse. Lâche Sothy en partant.
- Ah oui, mince… Ce serait trop de lui demander de prendre un verre tout de suite… Que faire ? Mais où est Makoto ?!
Et soudain, Yato aperçoit justement le grand Makoto en tenue de sport. À ce moment là, une idée fabuleuse lui vint à l’esprit.
- Tu… et bien, tu n’as qu’à venir au match de football me voir. Il y a une épreuve amical au lycée. Ça te dit ?
- Et bien, pourquoi pas. C’est une idée ! Si je n’ai rien de prévu, je viendrais très volontiers ! »
Yato était fier de ce qu’il venait d’accomplir : il avait réussi à faire rire Hiyori et en prime il l’a invité au match auquel il jouera. Il n’a pas perdu de temps pour lui envoyer un message pour lui indiquer le jour de la partie.
Pas très loin, Chaïna était en train de bavarder avec Léonard qui avait, lui aussi, cours de latin.
« - Alors, est-ce qu'on retente le coup ? On aura peut-être une chance d'y arriver cette fois-ci !
- Mais tu es fou ? Tu as vu ce qui nous est arrivé ?! Il n'en est pas question. Lui ordonne Chaïna.
- De quoi vous parlez ? Demande soudainement Sothy en s’incrustant dans leur conversation.
- Léonard et moi-même sommes inscrit à un concours de littérature, nous voulons faire valoir notre niveau d'écriture. Réplique Chaïna.
- Ah c'est vrai, vous avez de bons résultats à ce niveau là.
- Mais malheureusement, nous avons tous les deux perdus la compétition… Apparemment, il y en a des bien plus doué que nous ! Rétorque Léonard un peu déçu.
- Et c'est pour ça que je n'ai pas envie de recommencer, car si je perds une nouvelle fois je vais me faire humilier ! Dit Chaïna sur un ton de diva.
- M'ouais, c'est ta façon à toi de traîner avec ton tourtereau… Finit par dire Sothy d'un air septique.
- Mais qu'est-ce que tu racontes ?! C'est n'importe quoi ! Lâche-t-elle toute timide.
- Je sais ce que je raconte ! Aujourd’hui, tout le monde a envie de se bécoter…
- Il serait temps de te trouver quelqu'un, Sothy… Lui fait remarquer Léonard.
- Que… qui te dit qu’on est ensemble, imbécile ?! » Se montre Chaïna irritée.
Léonard ne peut s’empêcher de rigoler face à l’embarras de Chaïna, il sait qu’elle et lui sont très proches et en profite pour la taquiner.
Les étudiants du groupe de latin s’en vont à leur cours, tandis que ceux du groupe de football se dirigent vers les vestiaires.
« - Léonard n’est pas là ? Interroge Kako à Makoto.
- Non, pas pour cette heure-ci. Vu que le latin est un cours facultatif, il a le droit de prioriser cette matière avant le sport, du coup il y aura certaines fois où il ne sera pas là.
- Oh d’accord, je vois.
- Makoto, Makoto !! Hurle Yato pour appeler le jeune athlète.
- Oui ? Qu’est-ce qui t’arrive Yato ? Tu as l’air tout content.
- C’est… Hiyori ! Elle a ri à mes blagues ! Et du coup je lui ai proposé de venir regarder le match vendredi !
- Oh, hourra ! Bravo, Yato. Je suis fier de toi, ça a du être difficile ?
- Oh oui… j’en ai eu les mains moites.
- On a un match vendredi ?! Mais je n’étais pas au courant, ça ne fait que quelques jours que j’ai commencé… S’inquiète Kako. Et Hiyori sera la pour regarder ?!
- Ça Kako il fallait t’y prendre à l’avance pour choisir ton sport. Mais ne t’inquiètes pas, je vais t’entraîner comme il faut. Et puis tu n’as pas à t’en faire, ce n’est qu’un match amical. »
Après s’être changés, les garçons et Kako se retrouvent sur le terrain pour se mettre en condition. Monsieur Inuzuka aperçoit la jeune Kako et lui souhaite bonne chance, sans trop s’approcher d’elle, de peur de recouvrer un frisson. Ce dernier leur explique comment s’étirer et s’échauffer pour bien s’exercer. Quelques minutes plus tard les joueurs s’éparpillent sur le gazon après s’être bien animés.
Sur le terrain, Ryu paraît avoir la tête dans les nuages, dans ses pensées. Son frère lui manque et il s’en veut toujours d’être parti sans lui car il pense que c’est de sa faute si ce dernier a disparu. Ses amis préfèrent le laisser tranquille lors de ce cours pour ne pas le bouleverser plus qu’il ne l’est déjà car faire de l’exercice l’aidera sûrement à surpasser cette culpabilité qu’il porte.
« - Bon, tu es prête Kako ? Tu sais dribbler et faire des passes, c’est déjà un bon début. Note Makoto sur un ton indulgent.
- Je vais vous faire perdre… Dit-elle démoralisée.
- Mais non ne dit pas ça, Yato n’aurait pas dû te dire qu’on avait un match. Je vais t’apprendre à tirer, tu vas voir. Tu dois d’abord utiliser le plat de ton pied, comme pour une passe. Ensuite tu dois étendre ta jambe vers l'arrière et la plier pour mettre de la puissance dans ta frappe… Comme moi, regarde.
Makoto effectue un mouvement de balancier nécessaire pour frapper le ballon afin qu’il parte loin. Malgré cela, Kako semble légèrement égarée. Il ne lui reste plus qu’à essayer.
- Ce n’était pas compliqué, non ? Essaies de viser par là. Lui réclame-t-il en lui passant un ballon.
- Par-là, c’est bien ça ?
- Oui, vas-y je te regarde. De toutes tes forces !!
Kako se replie de plusieurs pas pour ensuite frapper le ballon avec toute violence.
Seulement, le ballon heurte la tête de Ryu qui était en train de s’entraîner seul.
- Oh… mince, oh… euh, j’ai pas fait exprès, Makoto… Lui jure-t-elle atrocement gênée.
- Hem, c’est pas grave…
- Tu crois qu’il m’a vu ?
Ryu se frotte la tête et semble avoir un peu mal. Mais en revanche il a aussi l’air énervé…
- Je vais tuer l’imbécile qui m’a tiré sur la tête !! Dit-il en se retournant furieusement.
Mais ce dernier aperçoit Kako complètement rouge de honte, aussitôt le garçon se sent également embarrassé de ce qu’il vient de dire à la débutante de l’équipe.
- Je… Kako, c’est toi. Je suis vraiment désolé, je voulais pas dire ça, en fait. Lui fait savoir Ryu désolé.
- Non c’est moi, je ne sais pas viser… Ça va ta tête ? Demande-t-elle toute confuse.
- Oui ça va, t’en fais pas.
- Je m’excuse, c’est moi qui lui ai dit de tirer par là, mais je pensais pas qu’elle viserait ta tête.
- Il y a pas de mal. »
Kako s’en voulait énormément, elle ne voulait pas que cela se passe. Elle ne voulait pas lancer le ballon sur la tête de Ryu. Elle ne voulait pas être morte de honte devant lui. Mais maintenant, c’est chose faite.
« - Quelle nullarde je fais… c’est officiel, je suis maudite.
- Arrêtes un peu. Ça arrive à tout le monde.
- Il a déjà assez souffert à cause de son frère comme ça, c’est normal si il s’énerve quand il reçoit un ballon dans la tronche… J’aurais tellement voulu éviter ça… Oh mon dieu, je suis un monstre !
- Kako… tais-toi. Arrêtes de te morfondre, Ryu ne va pas t’en vouloir à mort pour ça.
- Tu… penses ?
- Bien sûr. Tu tiens autant que ça à lui ? S’interroge Makoto étonné.
- Non… enfin… je suis inquiète pour lui, c’est tout. »
Plus tard dans la journée, le cours d’anatomie vient de s’achever alors que Kako vient de présenter un devoir fait avec une camarade de son groupe devant sa classe. Elle est rassurée car tout s’est bien passé, elle ne s’est pas embrouillée d’ailleurs la professeure était très satisfaite de leur travail.
« - Merci d’avoir coopérer, Kloé. Je n’y serais pas arriver sans toi… Lui remercie la jeune fille.
- T’en fais pas, c’est normal. Puis on avait pas le choix, à cause du brouhaha on a eu ce travail ! Mais je suis heureuse de ce qu’on a fait aussi, notre exposé sur les organes de l’abdomen était super selon moi.
- Oui enfin c’est surtout parce que tu étais là…
- Kako, aies confiance en toi un peu ! Ajoute Makoto en apparaissant derrière elles. Votre travail à toutes les deux était super.
- Si tu le dis… S’exprime-t-elle douteuse.
Kako aperçoit Ryu à côté de Makoto qui semble assez égaré ou désorienté ce qui a tendance à l’attrister pour lui, étant donné qu’elle n’ose pas trop lui parler cette dernière tente une consolation.
- Votre exposé était pas mal non plus, les garçons. Lâche-t-elle craintive en regardant Ryu.
- Ha ha ! Merci Kako. T’as bien bossé malgré ta situation, Ryu. Ajoute-t-il en se tournant vers le jeune homme à plat. Tu n’étais pas obligé de le faire, madame Kimoun te l’a dit.
- Je n’ai pas envie de tout laisser tomber, sinon je vais vraiment me démoraliser.
- Franchement Yato… je t’avais dit de lire le texte en jaune ! Pas en rouge… Déclare Gou désespérée en sortant de la salle.
- C’est pas ma faute si t’as mal imprimé les feuilles aussi ! C’était illisible ! J’ai lu ce que j’arrivais à lire. Répond le garçon aux cheveux violacés pour se défendre.
- Tu as lu une grosse partie du texte que j’avais à lire, incapable !! Mais pourquoi je suis tombée avec toi…
- T’avais qu’à pas te mettre derrière moi en classe ! C’est de ma faute si la prof nous donne du travail ?!
- Je voulais m’asseoir à côté de Makoto pour être près de lui, idiot !!
Les quatre élèves regardent dans leur direction surpris et amusés de leur querelle.
Gou aperçoit tous les yeux qui sont rivés vers eux et commence à devenir écarlate.
- Mako… to… euh… je…
- Comment s’est passé votre travail ?! Demande subitement Yato en voyant bien que Gou était morte de honte.
- Très bien et vous ? Répond Kako.
- Et bien, comme vous pouvez le voir…
- Vous disputez pas pour ça, je suis sûr que vous aurez une bonne note, c’était pas si atroce.
- Quand Makoto dit le mot « atroce », c’est jamais bon signe ! » Ajoute la brunette enjouée.
Toute la troupe se met à rire, même Ryu qui semblait jusqu’ici quasi absent. Quant à Gou qui était à la limite de l’indignation, elle regrettait déjà d’avoir exprimer sa pensée devant Makoto mais ces plaisanteries avaient réussi à la décontracter.
Pendant ce temps, deux élèves étaient encore dans la salle où le cours avait eu lieu. Madame Kimoun semblait vouloir leur toucher deux mots.
« - J’aimerais savoir pourquoi vous n’êtes pas passés comme tout le monde ? Demande-t-elle mécontente.
- On avait pas fini le travail, m’dame. Lui répond le beau brun.
- C’est ça votre excuse, Yugi ?! Vous et Dan auriez dû passer comme tout le monde, aujourd'hui !
- On peut passer demain ? Suggère Dan timidement.
- Nous n’avons pas cours ensemble demain, on ne se voit que vendredi ! Puisque c’est ça, vous me ferez un sujet en plus sur les muscles intrinsèques du pied ! Lâche la professeure en colère.
- Sur les pieds ? C’est une blague là… Pense Dan désespérément.
- Quoi ?! Mais madame ! Ça s’fait pas ! On aura jamais le temps !!
- Ça, il fallait y penser avant mon jeune Yugi… La prochaine fois, vous réfléchirez dix fois avant de poser vos pieds dans ma classe !! Vous aurez le temps d’étudier le sujet là ! »
Les deux garçons sortent de la classe dépités.
« - Elle abuse la prof, là… Lâche Dan découragé.
- C’est clair, on aura jamais le temps. J’avais pas q’ça à faire non plus…
- Bon… on qu’à s’y mettre maintenant ? On a un trou.
- Ouais, s’tu veux… J’suis désolé, c’est de ma faute. Je pensais pas qu’elle nous redonnerait encore plus de boulot.
- C’est rien… C’est pas grave, je ferais tout pour toi, Yugi… » Finit-il par penser fougueusement.
Oui, car le jeune Dan craque littéralement pour le beau Yugi de sa propre classe. Enfin ça, vous l’aurez remarquer vous êtes lecteurs de cette histoire. Quant à l’entourage de Dan, personne (ou presque) ne sait qu’il est gay. Malheureusement pour lui, Yugi semble être un hétéro à 100 % alors il serait difficile de monopoliser un homme comme lui. De plus, Dan est quelqu’un d’assez renfermé et réservé, il préfère garder ses sentiments pour lui seul.
Yato était en train de réfléchir à la demande qu’il avait faite à Hiyori, l’inviter à venir voir le match ne lui paraissait pas formidable. Peut-être qu’elle n’aimait pas le foot ? Il hésita quelques instants à réclamer l’avis de Makoto. Il ne tituba pas longtemps car il sait que Makoto est son ami et qu’il a toujours de très bonnes suggestions.
« - Makoto… j’ai une question… S’exprime Yato un peu hésitant.
- Oui, Yato ? Je savais que tu avais quelque chose à me dire, mais j’ai préféré attendre que tu viennes me voir.
- Que… quuueuaa ?! Comment tu as su ?!
- Ton visage, tu semblais frustré. Je commence à te connaître ! Lui répond-t-il amusé.
- Je… on ne peut rien te cacher. Bon, en fait… ça concerne Hiyori. Je trouve que l’inviter au match, c’est pas terrible. Tu en penses quoi ?
- Tu as envie de faire plus ? D’aller plus loin ?
- J’aimerais… mais je ne sais pas comment m’y prendre.
- Et bien comme les premiers rendez-vous sont souvent assez gênants, vous pouvez tous les deux vous débarrasser de cette tension en vivant quelque chose de nouveau. Comme essayer une nouvelle cuisine, ça peut être amusant et facile à faire !
- Cuisine ?! Je ne connais pas ce mot, Makoto !!
- Hiyori prend des cours de cuisine au lycée, tu n’as qu’à lui proposer de te faire un goûter un de ses plats ou bien seulement lui demander de t’apprendre à cuisiner.
- Je… je vais aller lui demander ça. Merci, Mako ! » S’exclame le jeune homme comme si il avait enfin trouvé sa solution.
Quelques minutes plus tard, le jeune passionné trouva sa dulcinée en train de travailler dans la bibliothèque. Il hésita un moment avant de lui adresser la parole car l’inquiétude commençait à s’emparer de lui, le pauvre avait des papillons dans le ventre le fait de devoir proposer un rendez-vous à Hiyori.
« - Hem… euh, Hiyori ? Se lance Yato audacieux.
Mais avant que celle-ci se retourne, Bruno, qui était en train d’aider une camarade de sa classe, ne put s’empêcher d’observer le garçon aux cheveux violacés et il aperçu quelque chose de troublant sur le dit amoureux. Son regard se portait vers la partie génitale du jeune homme et celle-ci semblait ballonnée, alors il ne put se passer de lui chuchoter rapidement quelques mots.
- Pssst, Yato !!
- Hmm ? Répond Yato en se tournant vers Bruno.
- Ton… ta partie ! Elle… Puis il préféra lui montrer discrètement du doigt son sexe tendu.
- Que… Oh mince !!
- Prends ce livre, vite !! »
Yato comprit vite ce que Bruno voulait qu’il fasse. Hélas, il ne s’était pas rendu compte que sa chérie lui avait fait de l’effet sans même lui avoir adresser la parole.
Pour lors, il peut être très gênant de se retrouver avec une érection en public, ainsi il couvrit sa aine avec le livre pour la cacher. De cette façon, personne ne s'en rendra compte sûrement compte.
« - Oui ? Tu voulais me demander quelque chose ? Demande l’étudiante en se retournant.
- Euh… je…
Mais le pauvre homme eut littéralement la queue entre les jambes : il était mort de honte et ne pouvait plus dire un mot sans s’agiter.
- T’es sûr que ça va ? Et qu’est-ce que tu fais avec ce livre ?
- Oui, ça va !! Tu sais quoi, oublies ! Dit-il gêné en donnant du vent à ses talons.
- Bizarre… Tu sais pas ce qu’il voulait ? Interroge-t-elle Bruno en le voyant regarder.
- Oh. Non, pas la moindre idée, Hiyori ! » Lui répond-t-il tout nigaud.
17h36 lycée Izune, la sonnerie vient de résonner il y a quelques minutes. Plusieurs élèves ont déjà fini leur journée de cours et certains en attendent d’autres pour parler ou partir ensemble. Gou attendait justement Makoto pour le questionner car cette dernière était folle amoureuse de lui… Elle était prête à tout pour le captiver et justement elle essayait de chercher des signes qui prouvaient que l’attirance qu’elle avait pour lui était partagée.
« - Makoto ! Attends !
- Gou ? Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
- Dis, euh… je sais que tu fais du foot toi mais la dernière fois tu m’avais dis que tu savais faire du basket. Tu dois être la seule personne suffisamment douée pour m’apprendre à en faire ! Tu es tellement sportif ! Puis je n’oserais jamais demander ça à un des membres de l’équipe de basket. Signale-t-elle sûre d’elle.
- Oh Gou… je suis vraiment désolé : je ne peux pas ce soir. J’ai déjà quelque chose de prévu ! Annonce Makoto embêté.
- Ho, je vois… d’accord. Finit-elle par dire frustrée.
- Ne me fait pas culpabiliser en faisant cette tête ! Je te promets que la prochaine fois je prendrais du temps avec toi. C’est juste que ce soir j’ai quelque chose d’assez important, je ne peux pas annuler.
- Prendre du temps avec moi ?! Oh, Makoto ! Pense-t-elle en rougissant. Très bien… Passe une bonne soirée alors.
- Merci, toi aussi ! » S’exprime le jeune homme souriant.
Bruno quant à lui, attendait Kako. Ils comptaient faire un bout de route ensemble tout en ragotant comme de bons amis. Seulement, Yato passe devant Bruno et ce dernier ne peut s’empêcher de lui adresser la parole par rapport à ce qui s’était passé.
« - Bah alors, elle te fait de l’effet ?! Lui demande soudainement Bruno.
- Que… quoi ?! Euh… Oublie ce que tu as vu, s’il te plaît… Lui dit le garçon mal à l’aise rien le fait que de penser à la scène.
- Vous ne vous êtes pas reparler ?
- Bien sûr que non, imagine qu’elle m’ait vu ! Quelle honte ! Oh la la… faut vraiment que je me retienne. Mais, attends… ça veut dire que t’étais en train de regarder ma… euh…
- Écoutes Yato, heureusement que je l’ai vu ! Autrement elle l’aurait aperçu et LÀ ça aurait été vraiment gênant. Faut dire qu’un aussi gros paquet ne passe pas inaperçu ! Lâche-t-il sans aucune gêne.
- Ce… c’est vrai que t’es gay. Hem, merci de… d’avoir regarder mes roupettes… J’ose même pas imaginer si elle l’avait vu.
- La prochaine fois que tu mates une fille, essayes de te contenir… comme moi !
- Hein ?! Euh ouais, j’vais essayer !
- En tout cas, t’as l’air d’avoir une bonne grosse paires de c…
- C’est bon !! On va s’arrêter là, hein ! Stoppe Yato importuné de la désinvolture de Bruno.
- Vous parlez de quoi, les gars ? Dit Kako en arrivant.
- D-d-de rien, Kako ! J’dois y aller !! À plus ! Lâche Yato en s’enfuyant.
- Il avait l’air tout gêné, je me demande de quoi vous parliez.
- Oh de rien. Bon, on y va ? »
Sur le trajet…
« - Tu comptes passer ton permis un jour ? Demande Kako à son ami.
- Bien sûr… pourquoi ? Tu en as marre de me ramener ?
- Pas du tout, enfin !
- C’est juste qu’avec les transports en commun, j’arrive un peu plus tard chez moi et souvent il fait déjà nuit. Puis tu sais, il faut le protéger ton petit Bruno… car, la nuit tous les chats son gris ! Dit-il sur un ton ironique.
« La nuit tous les chats son gris »… Les mots que vient de prononcer Bruno lui rappelle ce qui s’était passé la nuit dernière avec Ryu. Kako se demande si tout cela était réel et si elle allait se retransformer en chat comme le lui avait dit le génie. Ce serait de la pure folie.
- Kako ? Kako ! Ohéé !
- Hein ? Tu disais ?
- T’es dans la lune, ma chérie. C’est bon, on est chez moi !
- Ah, désolée… je suis un peu fatiguée.
- Fais attention à toi en rentrant et… fais de beaux rêves cette nuit ! »
De beaux rêves… J’espère que c’en était un. Pense-t-elle en redémarrant sa voiture avant de rentrer chez elle car le soleil allait se coucher dans une trentaine de minutes.
Enfin chez elle, Kako finissait un devoir qu’elle avait commencé sur son ordinateur mais elle en profita pour faire quelques recherches. Les mots qu’elle tape sont les suivant « avis sur la transformation de nuit ». Elle clique sur le premier lien qui s’affiche et consulte les différentes informations, l’une d’elle réclame son attention « si j’ose parler aussi de cette croyance au loup-garou, l’homme-loup qui rôde la nuit et ne disparaît qu’aux premiers rayons du jour ».
« - Mais je ne me transforme pas en loup-garou et puis ça n’existe pas ce genre de chose... » pense-t-elle fouineuse.
Puis une prochaine indication va éclairer son malentendu. « Les loups ne sont pas les seuls animaux à prêter leur apparence à ces hommes-bêtes, qui se métamorphosent parfois en ours, mais aussi en chats, en chiens, en chameaux ou en coqs. On parle alors de zoanthropie. »
Zoanthropie ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Heureusement que je ne me transforme pas en chameau… Si ce que je lis est vrai alors tout ce qui s’est passé était bien réel tout comme ce génie. Mais je ne comprends pas comment ça peut être possible…
Tandis que l’exploratrice examinait des potentielles réponses à ses questions, la nuit venait doucement pendant que les lueurs dans le ciel s’éteignaient peu à peu, devenant foncées. Et la ville se noyait dans le noir au moment où Kako commençait à avoir une légère douleur au ventre. Son corps semblait être sillonné d’étranges frissons. Pas l’ombre d’un doute : elle allait se changer en chat. Elle quitta rapidement le bureau pour regagner son miroir.
La transformation avait déjà débutée : ses yeux étaient ceux d’un félin et ses mains commençaient à avoir de surprenantes griffes.
En l’espace de quelques secondes, la voilà métamorphoser en chat.
Elle s’observe un petit moment dans la glace et semble toujours aussi surprise de ce nouveau visage.
Une seule idée lui vint à l’esprit : profiter de cette nouvelle apparence pour retourner chez Ryu. Il ne saura toujours pas que c’est Kako et dans tous les cas elle connaît désormais là où il habite.
Alors elle quitte sa maison en surveillant autour d’elle si, cette fois, il n’y avait pas de chien enragé. Mais vous vous demandez sûrement pourquoi elle retourne chez Ryu ? Elle estime tout simplement que le pauvre garçon a besoin de compagnie étant donné les événements qu’il est en train de vivre ; et vu que la nuit dernière il avait l’air ravi d’être avec un chat, Kako considère donc que ce ne pouvait être qu’une bonne idée.
J’aime beaucoup Ryu, il ne le sait peut-être pas… mais j’ai besoin de le réconforter car ça me fait mal de savoir qu’il se sent coupable de la disparition de son petit frère. Et puis… si je peux profiter de mon apparence pour être avec lui, autant en profiter.
Après avoir longuement marcher, la voilà dans le jardin de Ryu, dans lequel elle s’était réfugiée pour fuir les chiens. Elle revoit encore la scène d’horreur qu’elle a vécu et en a les poils qui s’hérissent.
« - Tiens, mais je te reconnais toi. Lâche subitement Ryu en apercevant le chat ce qui fait sursauter Kako.
- Ryu ?! Il m’a fait peur, cet idiot… Se dit Kako. Oh, qu’il est beau…
- T’as l’air bien calme comme chat… Déclare-t-il en observant le félin qui était immobile face à lui.
- C’est parce que je ne suis pas un chat, Ryu… Si tu savais que c’était moi, tu m’aurais sans doute déjà ignorer.
- Bref, c’est gentil de passer. Je te remets la gamelle de croquettes que tu n’as pas touché la dernière fois… Ce soir mes parents ne sont pas là, je pourrais manger ces croquettes à ta place si tu n’y touches pas, vu que je ne sais pas faire à manger, ha ha ! Finit-il par dire en riant aux éclats.
- Tu… tu ne vas pas faire ça, quand même ? Mon pauvre, j’aimerais te faire à manger ! Mais pourquoi tu es seule, je comprends pas ?
- Mais bon, heureusement quelqu’un amène à manger ce soir. Bref, je me demande vraiment d’où tu viens toi. J’ai cru rêvé la dernière fois, tu es resté dormir et le matin au réveil, tu n’étais plus là. Mais te revoilà, j’ai pas rêvé. Dit-il en caressant Kako.
- Oh mon dieu, sa main caresse ma tête… Reste calme, Kako. Se dit-elle toute gênée.
- Aller viens suis-moi, je t’emmène dans le salon là où il y a la gamelle. Ajoute Ryu en se relevant.
- J’ai vraiment l’impression de rêver moi aussi, Ryu… Tout ce qui m’arrive me semble tellement impossible ! Mais c’est réel, je me transforme en chat et je suis chez lui. Trop drôle. Non… C’est… ridicule.
- Voilà les croquettes. Après si tu n’aimes pas, je crois qu’il nous reste de la pâté de Princesse… Ça convient mieux aux chats qui boivent peu. Est-ce que tu bois toi ? Où est-ce que tu habites ?
- Ryu, je… je ne mangerais ni croquette ni pâté pour chat. J’attendrais d’être chez moi pour avaler quelque chose.
- Toc, toc ! C’est moi Ryu ! Où est-ce que je mets le plat ? Lance une voix pas très loin.
- Ah, c’est toi ! Dépose-le dans la cuisine j’arrive.
- Il y a vraiment quelqu’un ?! Cette voix me dit quelque chose… Ça ne serait pas… ?
- Makoto ?! Ce quelqu’un est Makoto ?!
- Ça va, je dérange pas ? Demande-t-il.
- Pas du tout, je suis tout seul ce soir comme je t’ai dit tout à l’heure. C’est gentil de t’être proposé pour m’amener à manger… sinon j’aurais pas manger t’en fais pas, j’ai pas très faim.
- Idiot ! Ça me fait plaisir de faire ça, si je peux aider. J’adore faire la cuisine ! »
Lorsque les gens sont tristes, ils ont plutôt tendance à se refermer sur eux-mêmes et à vouloir rester seuls. C’est pour cette raison que Makoto s’est proposé pour amener quelque chose à Ryu cette soirée là.
- Oh mais… tu as un nouveau chat ?
- Que… Ah. Euh… Pas vraiment, enfin… je pense que c’est un chat errant. À mon avis c’est une femelle, elle est toute discrète et ne réclame rien. Ça ne me dérange pas d’avoir un animal, surtout en ce moment…
- Tu as raison… Les animaux peuvent apporter du réconfort et de nombreuses personnes se sentent mieux après avoir caressé un chat. En tout cas saches que ça me fait plaisir d’avoir préparer le repas. Je vis seul… ce n’est pas tout les jours que je peux faire quelque chose pour quelqu’un !
- Je n’y crois pas… Makoto est venu donner du réconfort à Ryu. Quel homme, lui aussi… »
Les deux hommes discutèrent pendant quelques minutes de plusieurs sujets différents, Makoto avait réussi à donner le sourire à Ryu à plusieurs reprises ce qui fit sourire également Kako. Ryu expliquait à son ami qu’il se sentait toujours aussi coupable de la disparition de son petit frère mais Makoto persistait en lui disant qu’il n’était en aucun cas responsable.
Sur le coup, Kako se sentit de trop. Elle se dit qu’elle devait partir, non pas qu’elle soit gênée d’être entre ces deux beaux jeunes hommes, mais plutôt par courtoisie : elle était touchée du fait que Makoto soit venu tenir compagnie à son ami alors qu’il n’est pas très bien.
« - Venir une autre fois… ou ne jamais revenir. Se dit Kako pensive. Makoto est là pour consoler Ryu alors je n’ai pas à m’inquiéter, moi je ne peux rien faire pour lui. À quoi bon continuer de venir ici en tant que chatte… ça changera rien à ma vie ni à la sienne. »
C’est sur cette réflexion quelque peu douloureuse que s’en va Kako, laissant derrière elle deux hommes qui étaient ravis de passer une bonne soirée entre amis.
Une fois rentrée chez elle, elle s’endormit machinalement sur son lit comme un chat, jusqu’au petit matin où elle se retransformera en humaine, en Kako.
7h48, lycée Izune. Quelques personnes sont déjà sur place, certains car ils préfèrent être complet pour leur cours, plusieurs sont très ponctuels et aiment être en avance et une autre car être au lycée lui change les idées parce que rester seule chez elle la désespère. Le professeur Inuzuka l’aperçoit et juge bon d’aller lui parler.
« - Bonjour Kako, tu es bien matinale aujourd'hui.
- Bonjour professeur, oui je n’ai pas envie d’être en retard cette fois-ci.
- Dis, j’aimerais te parler de quelque chose… mais c’est assez personnel, et peut-être que tu vas me prendre pour un fou. Révèle-t-il douteux.
- Oh vous savez, je suis déjà passée par le moulin ! Dites toujours.
- C’est à propos de…
- Monsieur Inuzuka ! Bonjour ! Vous auriez les clés de la bibliothèque ? J’ai besoin d’un livre et je ne trouve pas les clés. Lance soudainement madame Ryori.
- Rah, c’est pas vrai… Bonjour madame Ryori. Oui je les ai, tenez ! Dit-il en lui donnant un trousseau de clés.
- Aujourd’hui je vais faire un nouveau cours à mes étudiants ! Ils vont apprendre à faire une tarte flamande… Le livre dont j’ai besoin est au CDI, alors…
- Oui, je comprends… Et bien je vous souhaite alors une bonne journée.
- Bien alors…
- Où en étiez nous ? Vous vouliez me parler de quelque chose ? » Demande Kako curieuse.
Je vous invite à regarder cette petite vidéo qui clôture ce chapitre ;) N'hésitez pas à la mettre en plein écran.
https://www.youtube.com/watch?v=AJnaSq_UXxI&feature=youtu.be
Il y a tant de question à se poser... que vous pourrez avoir des réponses dans la suite.
En espérant que ce chapitre vous ait plu :)
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